Pour fonctionner, ils doivent contenir :
Très simples et très pratiques d’utilisation, les aérosols doivent pourtant être manipulés avec précaution et ne surtout pas être jetés avec les ordures ménagères. Ces déchets nécessitent un circuit spécifique de traitement selon leur catégorie.
En France, l’aérosol peut entrer dans 2 catégories :
Le produit actif contenu dans l’aérosol détermine à quelle catégorie de déchet il appartient. Le gaz propulseur présente aussi un danger car il peut être facilement inflammable. Pour ne pas polluer l’environnement, il est donc interdit de jeter les aérosols dans la nature. Et pour recycler les aérosols (spray, bouteilles, bombes…), quelques règles doivent être respectées.
Il faut d’abord s’assurer que les bombes sont réellement vides et ne contiennent plus de gaz propulseur résiduel avant de traiter l’aérosol en tant que déchet métallique. Les aérosols qui présentent un symbole indiquant un danger subissent un traitement spécifique pour être décontaminés. Mais globalement, tous ces récipients sont retraités.
Une exception concerne ceux identifiés avec un pictogramme de dangerosité (tête de mort) : ils seront traités par la filière DTQD (déchets toxiques en quantité dispersée). Ces derniers doivent suivre un traitement spécifique en étant confiés à une entreprise spécialisée qui gère les DTQD (Déchets Toxiques en Quantités Dispersées). Majoritairement employés par les professionnels, ces déchets disposent du plan d’élimination des déchets industriels spéciaux, prévu dans le cadre des déchets dangereux.
Particuliers et professionnels doivent prêter une attention toute particulière aux bombes d’aérosol en vue de leur recyclage. La majorité des villes en France disposent d’une déchetterie où les bouteilles d’aérosol peuvent être déposées. De leur côté, les professionnels (notamment les garages) doivent les stocker, vides et avec précaution dans un contenant ou un bac dédiés.
De nombreux aérosols libèrent des composés organiques volatils (COV) qui sont plus ou moins polluants pour l’Homme et la nature. Pour plus de transparence, une étiquette indique les niveaux d’émission de COV. Cela va de A+ (très faibles émissions) à C (fortes émissions).
La dégradation d’un aérosol dans la nature peut aller de 50 à 200 ans. Sans compter que certains composants sont plus dangereux que d’autres. Il faut donc penser à les recycler !
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