Valoriser les pneus usagés
300 milliards de pneus sont fabriqués chaque année dans le monde et on compte environ 200 matières premières qui entrent dans la fabrication d’un pneu. Les matériaux qui constituent un pneu varient d’un producteur à l’autre.
Les pneus font l’objet d’une attention toute particulière et d’une réglementation stricte en raison des nombreux matériaux qui entrent dans sa composition :
- polymère d’isoprène
- caoutchouc naturel
- élastomère synthétique
- câbles métalliques
- câbles textiles
- produits chimiques
- noir de carbone
- silice.
Preuve de la surveillance accrue autour de la fin de vie d’un pneu, les distributeurs ont l’obligation de reprendre gratuitement une quantité de pneus usagés égale au volume vendu l’année précédente.
La valorisation des pneus est très encadrée. Les sites doivent être agréés pour procéder à ce type d’opération. A leur arrivée, les pneus sont triés par taille et composition. Ils sont ensuite déchiquetés pour séparer la gomme et la ferraille et obtenir des copeaux de caoutchouc et divers résidus.
De nombreuses valorisations sont alors possibles : broyé finement sous forme de poudre, le pneu entre dans les revêtements routiers pour faire baisser le niveau sonore et apporter plus de résistance. D’autres utilisations comme les gazons synthétiques ou les aires de jeux amortissantes pour enfants montrent la grande diversité du recyclage des pneumatiques.
Il est interdit de jeter ou brûler des pneus dans la nature. Un acte nocif pour l’environnement et pour la santé, passible de sanctions.
335 000
335 000 tonnes : volume collecté par la filière en 2016 dont 263 057 tonnes ont été valorisées.