Valoriser les eaux grises, les eaux noires, les eaux blanches de papeterie, les eaux blanches de laiterie,…
Polluées par des activités humaines domestiques ou industrielles, ces eaux doivent être nettoyées et purifiées avant d’être rejetées dans la nature. Le processus de traitement dépend des résidus présents dans les eaux.
Les eaux usées se distinguent en plusieurs catégories :
- Les eaux grises et les eaux noires, produites essentiellement par les ménages, résultent de lessives, de lave-vaisselle, de douches ou de sanitaires. Elles contiennent des produits chimiques ou des substances nocives et sont traitées la plupart du temps en station d’épuration. A l’issue de ce processus, les eaux purifiées partent pour un nouveau cycle mais des boues, considérées comme des déchets, sont produites. Elles peuvent être incinérées, placées en décharges, épandues ou transformées en compost.
- Les eaux de ruissellement qui transitent par un parking, un garage ou tout autre lieu contenant des hydrocarbures ou des pneus sont considérées comme des eaux usées.
- L’industrie du papier et les laiteries produisent quant à elles des eaux blanches qui doivent être nettoyées.
Très répandues, les stations d’épuration reposent essentiellement sur le principe de bactéries qui se nourrissent de la pollution des eaux. Ce procédé présente des défauts, comme d’importantes émissions de gaz à effets de serre et de fortes consommations énergétiques.
Pour y remédier, de nouvelles stations sont à l’étude. Quant aux boues, résidus ultimes du processus, elles font l’objet de recherches pour être mieux valorisées.
Des systèmes se développent pour convertir la chaleur dégagée par les eaux usées en énergie, via l’installation d’échangeurs thermiques dans les canalisations.
20 000
20 000 : le nombre de stations d’épuration en France.