Valoriser les ordinateurs, télévisions, imprimantes, réfrigérateurs,…
Pour être fabriqués, ces produits nécessitent d’importantes ressources en énergie et en matière premières. C’est pourquoi, une fois devenus déchets, leur recyclage prend une importance particulière.
Aussi récents qu’omniprésents dans le quotidien des particuliers comme des professionnels, les équipements électriques et électroniques se caractérisent aussi par une durée de vie limitée… avec à la clef des tonnes de déchets chaque année !
Et leur valorisation demande une grande rigueur : ces produits complexes contiennent des matières toxiques (arsenic, mercure,…) mais aussi des métaux précieux (argent, or, cuivre,…), du verre, du plastique ou encore de la céramique. Un enjeu environnemental pris en compte par la règlementation européenne, qui fixe un cadre très strict pour le recyclage de ces déchets : particuliers et professionnels sont ainsi soumis à diverses obligations, à commencer par un tri systématique des DEEE.
Une fois triés puis collectées, les déchets DEEE sont démantelés : une tâche physique, souvent réalisée manuellement, pour retirer les différents composants, en premier lieu les matières toxiques.
Cartes électroniques, écrans, structures en plastique, métaux, ampoules,… Tout doit être séparé puis dépollué avant de suivre une filière spécifique de valorisation en fonction du matériau et devenir une nouvelle matière première.
Malgré leur complexité, les DEEE disposent d’un très fort potentiel de recyclage et de valorisation. 75 à 90 % des composants peuvent être réutilisés.
20
20 kg : c’est le volume estimé de DEEE produit par Français et par an.