COLLECTE, TRI, VALORISATION DES HYDROCARBURES ET CARBURANTS MÉLANGÉS
Garages automobiles, stations-service, centres automobiles… L’activité de ces différents professionnels implique une gestion des déchets dangereux et polluants, notamment les hydrocarbures et les carburants mélangés, très toxiques. Ces mélanges de carburants et d’essence, qui peuvent provoquer des catastrophes écologiques, nécessitent une attention toute particulière. Volatils, ils peuvent nuire à la santé comme à l’environnement, en polluant sols et eaux.
Pour éviter tout risque de contamination, les professionnels du secteur doivent les stocker impérativement dans des cuves étanches et éloignées de toute source de chaleur pour prévenir les risques de combustion. Ils doivent aussi disposer d’un séparateur d’hydrocarbures qui permet de les piéger, par différence de densité. Une mesure imposée par la réglementation des Installations Classées pour la Protection de l’Environnement (ICPE).
L’enlèvement des carburants mélangés est assuré par des entreprises qui possèdent un agrément et des compétences spécifiques pour assurer le transport en toute sécurité vers un centre de retraitement adapté.
Là, ces déchets dangereux liquides vont suivre une valorisation énergétique. Le principe ? Récupérer l’énergie produite lorsque l’on brûle ces déchets à haute température pour, par exemple, chauffer de l’eau dans d’immenses chaudières afin de générer de la vapeur.
Deux options sont alors possibles :
- La vapeur approvisionne en chaleur (via le réseau de chauffage urbain) et en eau chaude des immeubles du centre urbain à proximité,
- La vapeur alimente un turbo-alternateur qui produit de l’électricité pour les besoins de l’usine ou pour être revendue à un réseau de distribution.
Quelques gouttes de carburant suffisent pour polluer l’environnement : très invasif, il s’infiltre dans les différentes couches du sol et peut atteindre les nappes phréatiques ou les rivières souterraines, rendant l’eau impropre à la consommation avec des conséquences sur la santé humaine, mais aussi sur la faune et la flore.
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Chaque année, plus de 1,5 million de véhicules sont déclarés hors d’usage (VHU) et finissent à la casse. Tous contiennent une multitude d’éléments polluants mais aussi recyclables : on considère qu’environ 82 % de la masse du véhicule peut être réutilisée ou valorisée.